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Ballon sur bitume

Ballon sur bitume

Ballon sur Bitume est un documentaire sur la culture street football en France, plus précisément dans les banlieues. Dans le monde du football, la France est le pays qui forment le plus de joueurs. Pendant la Coupe du Monde 2018 en Russie, il y avait 52 joueurs nés en France, avec notamment 28 joueurs dans les équipes du Maroc, du Sénégal, du Portugal, et de la Tunisie. Numériquement ça fait plus de 2 équipes (23 joueurs par pays). En deuxième place du classement est le Brésil, le pays qui est traditionnellement connu pour être « la puissance mondiale dans la production de footballeurs de haut niveau », avec 28 joueurs. On voit l’apparition de joueurs tels que Riyad Mahrez et Ousmane Dembélé, connus pour leurs gestes techniques et leurs dribbles.

 

 Contrairement au football à 11 qui se joue sur des grands terrains avec une pelouse qui ralentit la balle, le football à 5 se joue sur des petits terrains et sur une surface de béton. Alors ça fait progresser l’aspect technique; il faut savoir s’en sortir dans des petits espaces, avoir une bonne touche de balle, jouer vite, etc. Il y a moins de marge d’erreur que dans le football à 11 sur les grands terrains et le jeu est beaucoup plus rapide.

 

La culture du street football en France m’a intéressée parce qu’aux États-Unis, le pays dans lequel j’ai grandi, elle n’existe pas. Le football aux États-Unis est même un sport de la classe moyenne supérieure, alors les mêmes opportunités n'y existent pas par rapport à l’Europe. Quand les sélections africaines sont remplies de joueurs binationaux ayant grandis en Europe, mais qu’il n’y a aucun joueur issu de l’immigration aux États-Unis dans les équipes d’Amérique latine, c’est qu’il y a un gros problème. Cest triste que les enfants américains nés de parents étrangers qui rêvent de devenir footballeur ne puissent pas s’identifier avec les joueurs américains à la télé à cause du système en place, alors que le pays est censé être « la terre d’opportunités ».

 

Même les américaines qui sont championnes du monde ne sont pas très techniques. Bien sûr qu’il y a quelques joueuses qui sont techniques, mais ce sont les exceptions qui confirment la règle. Elles sortent du lot dans leur équipe, alors que dans d’autres équipes ce sont les joueuses techniquement faibles qui sortent du lot.  C’est surtout leur supériorité physique qui leur fait gagner des matchs. Comme a dit la capitaine de l’Équipe de France féminine, Amandine Henry, « Même si elles ne pratiquent pas le plus beau jeu, elles gagnent toujours. »

 

Pour ceux qui sont intéressés, ce documentaire se trouve sur Netflix avec des sous-titres japonais.